Grâce au décalage horaire il semblerait que vous ayez 6 heures d'avance sur moi... mais s'il vous plait, ne me dites pas ce qui va se passer, je préfère avoir la surprise .
(ah ah ah... :p)
vendredi 31 août 2007
jeudi 30 août 2007
Montréal J1
Arrivée à Montréal – Mercredi 15h heure locale – 29
Pour un pays ou il fait froid, 29° ça surprend...
Le vol s'est assez bien passé. Par rapport aux compagnies égyptiennes, grecques ou marocaines, Air france c'est le grand confort (cocorico lol): un écran par personne pour regarder des films, le menu nous est annoncé sur des cartes style carte postal, le repas est copieux, la collation aussi, on nous sert 3 fois de quoi boire... donc vraiment pas de quoi se plaindre...
Mes voisins aussi étaient très simpas (chose non négligeable quand on doit se supporter durant 6 heures à 20cm les uns des autres...). A ma gauche un monsieur, la 50ene, québécois, professeur à l'université de sherbrook (la ville ou je vais, mais une université différente), à ma droite une dame, la 50° aussi, de Syrie. J'ai trouvé que j'avais bien de la chance d'être entre ces deux personnes. Symboliquement c'est assez marrant que le hasard ait fait les choses de cette façon... Chacun me parlait à tour de rôle donc je ne me suis pas ennuyée ! Le monsieur m'a raconté sa vie et la vie de ses enfants. Il m'a aussi beaucoup parlé du quebec ce qui m'a permit d'apprendre pas mal de choses. Avec la dame je parlais plutôt de sa vie et de Tarik...
A l'arrivée au Canada on est accueilli avec de grosses bornes lumineuses "welcome in canada", effet positif tout de suite anéanti par un policier assez froid qui vous demande vos papiers. Le mien me demande la lettre d'acceptation à Bishop's [qu'il me faudra 10 minutes pour trouver]. Puis elle se radoucit en disant "Stune belle université ou vous zallez lo"... ouf. Puis passage à l'immigration pour décrocher le certificat d'autorisation d'étude... et là c'est le drame (attention y'a du suspense). En fait tout allait bien jusqu'à ce que le policier me demande mon autorisation de l'autorité de je ne sais où du Québec... Je lui répond : "euh mais elle doit être remplie ou non remplie?" (exactement le genre de remarque que l'on regrette dès qu'elle franchit le bord de nos lèvres) "ah bo écouté ste papier doit être rempli et validé par nos services hein" "ah bon? ba je l'ai là [je le cherche en même temps] mais je ne l'ai pas rempli, il me semblait que je n'étais pas concernée" biensur il ne dit rien et me laisser chercher (et stresser) 10 minutes, pour me dire finalement "ah ba oui c'est vrai, chui désolé, zen avé po besoin comme vous êtes là que pour 4 mois" OUUUUFFF.... Il me délivre donc le petit papier et me dit si vous le rendez en partant c'est un bonus pour votre dossier... Un bonus pour mon dossier? Qu'est ce que ça peut bien vouloir dire? Est ce que si je reviens dealer au canada ils seront plus gentils parce que j'avais rendu mon ptit papier la dernière fois??
Puis pour finir, et pour nous laisser sortir on doit rendre un dernier papier, biensur je ne trouve pas le mien, et en attendant le policier me demandé de me "tasser" sur le côté pour ne pas gêner la circulation des autres... j'ai du mal à retenir un sourire... me tasser, faudrait qu'il me montre.
A la sortie de l'aéroport, je prends une navette pour aller au centre de Montréal et rejoindre l'auberge de jeunesse ou je dormirai les deux prochaines nuits en attendant la navette qui doit m'emmener à l'université. L'auberge est simpa, et surtout propre. Nous sommes 6 dans une pièce d’environ 30m². Tout est très climatisé et j’ai froid. Une fois mes affaires déposées et mon lit fait je décide de sortir. Le temps très bizarre. Il fait nuit mais toujours 29°, il pleut un petit peu et il y a de l’orage. C’est lourd et moite. Résultat je rentre vite.
Il est 18h et j’ai déjà envie de dormir. J’ai fini par me coucher à 19h frigorifiée avec un mal de tête monstrueux. Je crois que là j’ai compris ce que doivent ressentir les junkies en manque…
Le décalage horaires donne l’impression que le long voyage n’était qu’une illusion, qu’il n’a en fait duré que peu de temps. Cependant l’horloge biologique ne s’y trompe pas…
Bonne nuit...
Pour un pays ou il fait froid, 29° ça surprend...
Le vol s'est assez bien passé. Par rapport aux compagnies égyptiennes, grecques ou marocaines, Air france c'est le grand confort (cocorico lol): un écran par personne pour regarder des films, le menu nous est annoncé sur des cartes style carte postal, le repas est copieux, la collation aussi, on nous sert 3 fois de quoi boire... donc vraiment pas de quoi se plaindre...
Mes voisins aussi étaient très simpas (chose non négligeable quand on doit se supporter durant 6 heures à 20cm les uns des autres...). A ma gauche un monsieur, la 50ene, québécois, professeur à l'université de sherbrook (la ville ou je vais, mais une université différente), à ma droite une dame, la 50° aussi, de Syrie. J'ai trouvé que j'avais bien de la chance d'être entre ces deux personnes. Symboliquement c'est assez marrant que le hasard ait fait les choses de cette façon... Chacun me parlait à tour de rôle donc je ne me suis pas ennuyée ! Le monsieur m'a raconté sa vie et la vie de ses enfants. Il m'a aussi beaucoup parlé du quebec ce qui m'a permit d'apprendre pas mal de choses. Avec la dame je parlais plutôt de sa vie et de Tarik...
A l'arrivée au Canada on est accueilli avec de grosses bornes lumineuses "welcome in canada", effet positif tout de suite anéanti par un policier assez froid qui vous demande vos papiers. Le mien me demande la lettre d'acceptation à Bishop's [qu'il me faudra 10 minutes pour trouver]. Puis elle se radoucit en disant "Stune belle université ou vous zallez lo"... ouf. Puis passage à l'immigration pour décrocher le certificat d'autorisation d'étude... et là c'est le drame (attention y'a du suspense). En fait tout allait bien jusqu'à ce que le policier me demande mon autorisation de l'autorité de je ne sais où du Québec... Je lui répond : "euh mais elle doit être remplie ou non remplie?" (exactement le genre de remarque que l'on regrette dès qu'elle franchit le bord de nos lèvres) "ah bo écouté ste papier doit être rempli et validé par nos services hein" "ah bon? ba je l'ai là [je le cherche en même temps] mais je ne l'ai pas rempli, il me semblait que je n'étais pas concernée" biensur il ne dit rien et me laisser chercher (et stresser) 10 minutes, pour me dire finalement "ah ba oui c'est vrai, chui désolé, zen avé po besoin comme vous êtes là que pour 4 mois" OUUUUFFF.... Il me délivre donc le petit papier et me dit si vous le rendez en partant c'est un bonus pour votre dossier... Un bonus pour mon dossier? Qu'est ce que ça peut bien vouloir dire? Est ce que si je reviens dealer au canada ils seront plus gentils parce que j'avais rendu mon ptit papier la dernière fois??
Puis pour finir, et pour nous laisser sortir on doit rendre un dernier papier, biensur je ne trouve pas le mien, et en attendant le policier me demandé de me "tasser" sur le côté pour ne pas gêner la circulation des autres... j'ai du mal à retenir un sourire... me tasser, faudrait qu'il me montre.
A la sortie de l'aéroport, je prends une navette pour aller au centre de Montréal et rejoindre l'auberge de jeunesse ou je dormirai les deux prochaines nuits en attendant la navette qui doit m'emmener à l'université. L'auberge est simpa, et surtout propre. Nous sommes 6 dans une pièce d’environ 30m². Tout est très climatisé et j’ai froid. Une fois mes affaires déposées et mon lit fait je décide de sortir. Le temps très bizarre. Il fait nuit mais toujours 29°, il pleut un petit peu et il y a de l’orage. C’est lourd et moite. Résultat je rentre vite.
Il est 18h et j’ai déjà envie de dormir. J’ai fini par me coucher à 19h frigorifiée avec un mal de tête monstrueux. Je crois que là j’ai compris ce que doivent ressentir les junkies en manque…
Le décalage horaires donne l’impression que le long voyage n’était qu’une illusion, qu’il n’a en fait duré que peu de temps. Cependant l’horloge biologique ne s’y trompe pas…
Bonne nuit...
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